samedi 30 novembre 2013

La petite juive qui n'en savait rien d'Olga Charlotte AUBER

Couverture La petite juive qui n'en savait rien

Synopsis 

Après avoir vécu une enfance heureuse et protégée, une fillette ignorant ses origines se trouve soudain confrontée à une réalité angoissante et douloureuse. Quoique très personnel, ce récit nous délivre, parfois avec humour, le point de vue de l'enfant qui fut un temps cachée, tandis que l'adulte qu'elle est devenue nous fait part de ses recherches et de ses questions. C'est aussi, en toile de fond, un devoir de mémoire envers les aïeux disparus.

Présentation de l'auteur: J'ai eu la joie de découvrir et de rencontrer cet auteur lors du salon du livres de ROMILLY SUR SEINE (Aube), le 24 novembre 2013. J'ai longuement discuté avec cette personne au très sympathique et très bavarde (comme elle se décrit elle même dans son livre.

  Olga Charlotte AUBER est née à Paris en 1932. Elle écrit avant tout des poèmes, dont les premiers datent de 1957. Dès les années 60, certains d’entre eux sont lus dans l’émission d’André Beucler Le Bureau de Poésie par Simone Cendrars et Germaine Montero. En 1964, Pierre-Louis Flouquet l’accueille dans son journal des Poètes, puis Jean Germain dans Les Nouveaux Cahiers de Jeunesse. Poésie 1, Poètes du Premier Grand Concours présenté par Max-Pol Fouchet en 1973, et Les Cahiers de Saint-Germain-des-Prés en 1978, lui ouvrent leurs pages. Elle a reçu divers prix de poésie, paraît dans les Anthologies de Flammes Vives et publie régulièrement dans deux revues : Poésie sur Seine et Les Amis de Thalie. En 2007 elle autoédite son premier recueil de poèmes Dérive des Rêves
Mon avis

"Cette petite juive qui n'en savait rien " c'était elle au moment de la seconde guerre mondiale. Ce livre est son autobiographie. Elle l' écrit en mémoire des nombreux membres de sa famille qui ont été déportés et on périt à Terezingle, dans le guetto de Lodz, à Treblinka, Kowno ou Auschwitz.
L'ouvrage commence ainsi  :
"Grand frère prit petite sœur par la main. On croirait un conte pour enfants. Cela semble. Cela pourrait. Mais non. (...). 
C'est un matin enneigé de février 1942. Le mercredi des Cendres. "
Puis l'auteur nous raconte (parfois avec humour) et avec ses yeux d'enfants, ce que fut sa famille, son enfance, ses interrogations. On découvre pourquoi elle s'appelle Olga Charlotte et pourquoi elle porte le nom de AUBER. L'adulte qu'elle est devenue nous fait part également de ses interrogations de ses recherches.

C'est un livre poignant, émouvant, touchant. La lecture est facile et puis rapide, car on a du mal à refermer le livre on veut savoir la suite.
Un beau témoignage et un bel hommage à sa famille.
Pas facile à raconter, il faut le lire. 
Ma note : 19/20

Merci à Madame AUBER pour cette jolie dédicace.







Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire